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Les marchés d’actions ont globalement progressé au cours de la semaine écoulée alors que la confirmation jeudi du ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis a entrainé une rotation notable depuis le secteur des technologies vers des segments plus en retrait comme les marchés émergents ainsi que les petites et moyennes capitalisations (Russell 2000 +6%). En France, si le résultat des élections législatives a rassuré, le risque politique continue de peser en raison des incertitudes entourant la nature du prochain gouvernement. Sous la pression des agences de notation notamment, le spread OAT/Bund se stabilise à une vingtaine de points de base au-dessus de son niveau d’avant la dissolution et le CAC 40 continue de sous-performer les autres indices domestiques du continent (DAX 40 +1,5%, FTSE Mib +1,7%, Ibex 35 +2%).
La tendance à la désinflation s’est confirmée en juin aux Etats-Unis avec un indice des prix à la consommation affichant son premier repli sur un mois (-0,1%) depuis mai 2020. La hausse de l’indice global ralentit plus fortement qu’attendu sur un an (à 3% contre 3,1% et après 3,3% en mai), tout comme celle de l’indice sous-jacent (à 3,3% contre 3,4% et après 3,4%). Au même titre que le dernier rapport sur l’emploi, ces chiffres vont dans le sens d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine, un scénario dernièrement validé par J. Powell, qui a également affirmé qu’elle n’était plus en surchauffe.
Malgré des prix à la production repartis à la hausse en juin, les marchés ont réagi en anticipant désormais avec une quasi-certitude une 1ère baisse des taux de la Fed en septembre. Les rendements obligataires ont également évolué à la baisse des deux côtés de l’Atlantique et sur l’ensemble des courbes avec toutefois une réaction amplifiée sur les maturités courtes, le rendement de l’emprunt d’Etat US à 2 ans se repliant de 16bp sur la semaine et celui de l’Allemagne de 7bp.
Du côté des actions européennes, la détente des taux a plus particulièrement soutenu l’immobilier (+3,4% sur la semaine) et la distribution (+3,2%) dans un contexte porteur pour l’ensemble des secteurs en dehors de l’énergie. Aux Etats-Unis, les premières publications trimestrielles des grands groupes bancaires ont été mitigées, JP Morgan et Wells Fargo ayant notamment manqué les estimations de revenus nets d’intérêt, à la différence de Citigroup qui a révisé ses perspectives de coûts dans le haut de sa fourchette d’estimation initiale.
La semaine en cours sera notamment marquée par la réunion de politique monétaire de la BCE, qui devrait maintenir ses taux inchangés, et par la poursuite des publications de résultats, parmi lesquelles ASML mercredi.