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Les marchés d’actions ont cédé du terrain au cours de la semaine écoulée en réaction notamment à des taux longs orientés à la hausse et à des publications de résultats assez mitigées, plus particulièrement en Europe. L’indice Nasdaq des valeurs technologiques américaines a néanmoins fait exception en enchaînant une 7ème semaine consécutive de hausse.
En attendant les résultats et perspectives que dévoileront cette semaine 5 des 7 magnifiques, les dernières publications de sociétés opérant dans le domaine de l’IA se sont montrées rassurantes. Ainsi, l’éditeur de logiciel allemand SAP (+4%, +59% YTD) domine le classement hebdomadaire de l’Euro Stoxx 50 grâce à des chiffres supérieurs aux attentes et un carnet de commandes record pour son activité cloud, porté par l’accélération de la diffusion de l’IA en entreprises. Avec une capitalisation de 272 milliards d’euros, la valeur domine désormais le secteur technologique européen à la place d’ASML. À l’inverse, le groupe de concession Vinci (-6%) signe la plus forte baisse après avoir dévoilé des résultats inférieurs au consensus à l’heure où les grandes entreprises françaises restent sous la menace de la surtaxe prévue au projet de loi de Finance 2025. Les entreprises de consommation internationales sont, elles, davantage affectées par la détérioration de la demande chinoise à l’instar de L'Oréal (-5%), dont les ventes dans la région ont reculé de 6,5%.
Les marchés réagissent également à l’actualité entourant l’élection présidentielle américaine. La hausse des droits de douane figurant au programme du candidat Trump étant de nature inflationniste, la probabilité grandissante de le voir exécuter un second mandat se traduit par une hausse du rendement des emprunts d’Etats (T-Note 10 ans +17bp) et un renforcement du dollar.
À l’agenda macro-économique de la semaine figurait notamment les résultats préliminaires de l’enquête PMI pour la zone Euro, qui établissent un nouveau repli de l’activité économique en octobre. Si l’Allemagne connait un léger mieux, également perceptible dans la progression de l’indice IFO, la conjoncture en France se dégrade à son plus bas niveau depuis janvier du fait d’une forte baisse de la demande domestique et à l’export (plus bas depuis mai 2020).
Outre la poursuite des publications de résultats trimestriels, la semaine en cours verra se succéder les publications de nombreuses données macroéconomiques américaines (PIB au T3, indice PCE et enfin rapport sur l’emploi vendredi) dont l’appréciation ne manquera pas d’influer sur la trajectoire des taux directeurs anticipée par les marchés.